Le secrétaire général l’organisation internationale de la police (Interpol), Jurgen  Stock, a appelé mercredi  à Prague les pays européens membres de l’Interpol à rendre  les informations accessibles pas seulement au niveau continental mais au niveau mondial afin d’avoir une vision sur les phénomènes criminels qu’il s’agisse du terrorisme, de crime organisé ou de cybercriminalité.

 « Le défi pour nous tous est de mieux partager les informations disponibles dans chacun des Etats membres. De rendre ces informations accessibles, pas seulement au niveau continental, mais au niveau mondial afin d’avoir une vision d’ensemble sur tous ces phénomènes criminels, qu’il s’agisse du terrorisme,  du crime organisé ou de la cybercriminalité », a commenté Jürgen Stock. Selon lui, la sécurité dans un pays commence souvent de l’autre côté du monde.

Il a fait cette exhortation lors de l’ouverture de la conférence  sur le terrorisme qui a réuni les pays européens membres de l’organisation internationale de la police et plus de 50 pays.

(AIP)

 Le secrétaire général l’organisation internationale de la police (Interpol), Jurgen  Stock, a appelé mercredi  à Prague les pays européens membres de l’Interpol à rendre  les informations accessibles pas seulement au niveau continental mais au niveau mondial afin d’avoir une vision sur les phénomènes criminels qu’il s’agisse du terrorisme, de crime organisé ou de cybercriminalité.

 « Le défi pour nous tous est de mieux partager les informations disponibles dans chacun des Etats membres. De rendre ces informations accessibles, pas seulement au niveau continental, mais au niveau mondial afin d’avoir une vision d’ensemble sur tous ces phénomènes criminels, qu’il s’agisse du terrorisme,  du crime organisé ou de la cybercriminalité », a commenté Jürgen Stock. Selon lui, la sécurité dans un pays commence souvent de l’autre côté du monde.

Il a fait cette exhortation lors de l’ouverture de la conférence  sur le terrorisme qui a réuni les pays européens membres de l’organisation internationale de la police et plus de 50 pays.

(AIP)

 IMATIN.NET

Malcolm X, figure  de la lutte contre la ségrégation raciale de la communauté noire. Il s’éteignait des suites d’une balle d’un des membres des Black Muslims, lors d’un discours. Peu avant, alors que des manifestations non-violentes contre la ségrégation raciale tournent au vinaigre à Saint Augustine en Floride et que leurs leaders sont agressés par le Ku Klux Klan, Martin Luther King appuie le combat de Malcolm X. Réponse de l’intéressé.  

30 juin 1964

Nous avons été les témoins inquiets des violentes agressions par les races blanches de certains des nôtres, malheureux sans défense à St Augustin. Si le gouvernement fédéral n’envoie pas de troupes pour vous porter assistance, vous n’avez qu’un mot à dire et nous vous enverrons immédiatement quelques-uns de nos frères afin de constituer des unités d’autodéfense au sein des nôtres. Ainsi le KLU [sic] KLUX KLAN recevra la monnaie de sa pièce. Le temps où l’on tendait l’autre joue à ces bêtes brutes est révolu.

L’organisation de l’unité afro-américaine.

Malcom X
Christ Boli

 IMATIN.NET

Après plus de 50 ans, les soupçons sur le rôle de la CIA dans l’arrestation de Nelson Mandela le 5 août 1962, se confirment. Une interview posthume de Don Rickard, l’homme qui était agent de la CIA à Durban en 1962, rendue public par le « Sunday Times », révèle que celui-ci reconnaît l’implication de la CIA. Il a lui-même donné aux autorités sud-africaines, le tuyau qui a permis l’arrestation de Mandela, qui se faisait alors passer pour le chauffeur éthiopien d’un blanc, sous le nom de « David Motsamayi ».

« J’ai découvert quand il venait à Durban et comment il venait… C’est à partir de là que j’ai été impliqué et que Mandela a été attrapé », a confié Rickard au metteur en scène John Irvin, dans le cadre de la préparation d’un film, « Mandela’s gun » qui revient sur la vie du militant, lorsqu’il était encore un guérillero armé.

L’ancien agent de la CIA à Durban était déjà suspecté par les biographes de Mandela d’avoir joué un rôle. Lui qui se faisait passer pour un agent consulaire, s’était en effet vanté, lors d’une réception bien arrosée entre diplomates, à la fin de sa mission en Afrique du Sud en 1978, d’avoir fait tomber Mandela. Par ailleurs, en 1990, juste après la libération du héros sud-africain, l’agence Cox News avait rapporté une confession faite par un responsable anonyme, qui travaillait en 1962 avec le chef de station de la CIA à Pretoria, Paul Eckel. Selon cette source, Eckel avait déboulé dans son bureau quelques heures après l’arrestation de Mandela, pour claironner une victoire : « Nous avons livré Mandela à la branche sécurité sud-africaine. Nous leur avons donné tous les détails : comment il serait habillé, l’heure de la journée, où il serait exactement. Ils l’ont ramassé. C’est un de nos plus beaux coups. »

La confession de Rickard ne manquera pas de relancer la polémique sur le maintien de ce secret d’État, la CIA refusant jusque-là de rendre publiques ses archives portant sur cette sombre période.

Ryan Shapiro, chercheur au Massachusetts Institute of Technology et célèbre militant pour la liberté de l’information, se bat depuis trois ans pour que les archives concernant Mandela soit ouvertes. Il a multiplié les demandes auprès des différentes agences de contre- espionnage, avec des succès limités jusque-là.

Christ Boli avec NegroNews / IMATIN.NET

Des débris, appartenant potentiellement à l'avion disparu de la compagnie EgyptAir, ont été découverts au large de l'île grecque de Crète par un avion égyptien, annonce l’armée grecque. 

«Des objets ont été localisés dans le sud-est de la Crète par un C-130 égyptien, dans une zone qui du point de vue aérien dépend de l'Egypte. Des bateaux seront envoyés sur place», a indiqué le porte-parole de l'armée grecque Vassilis Beletsiotis.

L’Airbus A 320 de la compagnie EgyptAir, reliant Paris au Caire, la capitale Egyptienne a disparu avant de s’abimer plus tard en mer Méditerranée.

Il avait à son bord 66 personnes dont 30 égyptiens et 15 français.  

Lambert Kouamé / IMATIN.NET

Le parquet général près la cour d’Appel de l’ex-Katanga a inculpé jeudi Moïse Katumbi du chef de recrutement de mercenaires. Et un mandat d’arrêt provisoire a également été délivré contre l’opposant, candidat à la présidentielle.

« C’est officiel. M. Katumbi est inculpé du chef de recrutement de mercenaires par le parquet général de Lubumbashi », a confirmé à Jeune Afrique Lambert Mende, porte-parole du gouvernement congolais, qui dit avoir  été « informé par le procureur général de la République ».

L’opposant, déclaré candidat à la présidentielle, est également visé par un « mandat d’arrêt provisoire » (MAP), en attendant la poursuite de l’affaire au niveau juridictionnel, devant les cours et tribunaux compétents.

Nous reviendrons sur cette information dans les heures qui suivent.

 Christ Boli avec Jeune Afrique / IMATIN.NET

Le gouvernement burkinabè a décidé de recruter cinq opérateurs qui vont produire 80 mégawatts, dans le cadre de l’énergie solaire au Burkina Faso, a annoncé le ministre en charge de l’Energie, Alpha Oumar Dissa, à l’issue de la réunion gouvernementale, tenue ce mercredi à Ouagadougou.

Selon le ministre Dissa, le dossier a été soumis en conseil des ministres de ce jour et ‘'le gouvernement a décidé de passer un accord de production aux producteurs indépendants d'électricité par voie photovoltaïque pour 80 mégawatts''. 

Il a expliqué que de ce fait, cinq centrales seront retenues dont une de 10 mégawatts à Fada N'Gourma (Est), une de 15 mégawatts à Dori (Extrême nord), une de 10 mégawatts entre Bobo-Dioulasso et Orodara (Ouest).

A ces centrales vont s'ajouter une centrale de 15 mégawatts à Dédougou (Nord-ouest) et enfin, une de 30 mégawatts à Ouagadougou (Centre).

Aux dires d’Alpha Oumar Dissa, les centrales permettront de pallier le déficit énergétique que connait le Burkina Faso et de minimiser les coupures d'électricité.

Le ministre a rappelé que cette mesure s'inscrit dans le programme du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, intitulé Programme national de développement économique et social (PNDES) et prend en compte l'énergie solaire, dans le cadre des énergies renouvelables. 

APA / IAMTIN.NET

La campagne électorale pour les municipales du 22 mai prochain au Burkina Faso est entachée de quelques cas de troubles et de violences dans certaines localités du pays, a-t-on constaté.

Le dernier cas de violence en date est l'incendie du siège de la Commission électorale communale indépendante (CECI) de Bouroum Bouroum, dans la région du sud-ouest du pays, située à plus de 300 kilomètres de Ouagadougou.

Selon la Commission électorale nationale indépendante (CENI), l'incident s'est produit ce mercredi vers 3 heures du matin. 

Dans cette localité, après l'invalidation de la liste du Mouvement pour le peuple pour le progrès (MPP, parti au pouvoir), il ne reste plus qu'un seul parti politique en lice pour la gestion de la localité, à savoir l'Union pour le progrès et le changement (UPC, 2e force politique au Burkina).

Selon le secrétaire général de la sous-section de l'UPC de Bouroum Bouroum, Bébé Doli, l'incendie serait l'œuvre des militants du MPP. 

Les militants du parti au pouvoir auraient incendié la Commission électorale communale indépendante (CECI) de Bouroum Bouroum ‘'pour empêcher la tenue des élections''.
Une accusation que le secrétaire général de la Communication du MPP, Souleymane Savadogo, rejette en bloc. ‘'Je ne vois pas pour quelles raisons des militants du MPP vont incendier la CECI'', a-t-il déclaré dans un journal.

Le cas de violence à Boroum Boroum n'est pas isolé. Interpellé, hier mardi, le président de la CENI, Me Barthélémy Kéré a reconnu qu'''il y a des difficultés dans quelques endroits'', citant les localités de Zogoré (au Nord) et de Begodo (Centre-est).

A entendre Me Kéré les municipales risquent de ne pas pouvoir se tenir dans ces deux communes le 22 mai prochain, au regard de la situation tendue qui y régne. 

La semaine dernière, le Chef de file de l'opposition politique (CFOP), Zéphirin Diabré avait dans une déclaration, dénoncé le saccage du siège de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA, parti de l'opposition) par un autre parti politique de la majorité, dans un arrondissement de Ouagadougou.

La campagne électorale pour les municipales du 22 mai prochain a démarré le 7 mai dernier et se poursuit jusqu'au 20 mai. 

Ces municipales permettront d'élire les maires et les conseillers municipaux de 351 communes dont 49 communes urbaines et 302 communes rurales.

IMATIN.NET

Dans les médias locaux, les taxis, tous les lieux publics, c’est le sujet de discussion favori depuis la déclaration du président guinéen en conférence de presse, dimanche 15 mai. Alpha Condé déclarait qu' il revient au peuple de Guinée de décider de son avenir politique. Cette déclaration pratiquement ordinaire alimente bien de débats au sein de la société civile.

« Dans un pays, ce n’est pas à vous de décider, c’est le peuple. Personne, je dis bien, personne ne me dira ce qu’il faut faire, excepté le peuple de Guinée. J’ai un programme de cinq ans que j’applique pour satisfaire le peuple de Guinée. Je ne rentrerai pas dans ce débat de limitation de mandats », a réponduAlpha Condé à la question de savoir si le fait pour lui de fréquenter des pays à démocratie douteuse n’augurait pas de son ambition à se maintenir au pouvoir au-delà du délai constitutionnel.

Cellou Dalein Diallo réagit

Pour Alpha Condé, seuls comptent les avantages qu’il tire de ses relations bi et multilatérales. « Nous en avons assez qu’on invective : l’Afrique, l’Afrique… L’Asie du Sud-Est dont on vante tant les mérites s’est développée comment ? Est-ce que ce sont des démocraties ? La Malaisie ? Pourquoi vous ne voulez pas que je collabore avec Kagamé ? Non, je n’ai aucun complexe. Chaque président est libre, en fonction de son peuple, de faire sa politique ».

De son côté, Cellou Dalein Diallo, chef de file de l’opposition, craint que « cette déclaration donne lieu à une nouvelle transition. Les Guinéens ne voudront pas du tout que leur Constitution soit modifiée. Il y aura un choix à faire avec des conséquences et j’espère que Alpha Condé fera le bon choix, pour la démocratie et pour lui-même. » Et le président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) de se réjouir de la réaction de l’ambassadeur des États-Unis en Guinée, Dennis Hankins, qui s’est dit convaincu qu’ après les révolutions burkinabé et sénégalaise aucun projet de modification du mandat présidentiel ne prospérerait en Afrique de l’Ouest.

Verrou constitutionnel

« À la différence des autres pays, en Guinée, les dispositions constitutionnelles relatives au nombre et à la durée du mandat présidentiel sont intangibles. Elles ne peuvent en aucun cas faire l’objet de révision », coupe court le juriste Mohamed Camara, citant d’abord l’article 27 de la Constitution guinéenne qui dispose qu’ « en aucun cas, nul ne peut exercer plus de deux mandats présidentiels, consécutifs ou non ».

Enfin, l’article 154 verrouille le dispositif : « La forme républicaine de l’État, le principe de la laïcité, le principe de l’unicité de l’État, le principe de la séparation et de l’équilibre des pouvoirs, le pluralisme politique et syndical, le nombre et la durée des mandats du Président de la République ne peuvent faire l’objet d’une révision ».

Cette garantie constitutionnelle induit Mohamed Camara à estimer que l’affaire dans son ensemble n’est qu’une tempête dans un verre d’eau. « L’idée d’un troisième mandat est sans objet en Guinée. C’est juste un essai pour tâter le terrain ou détourner l’attention populaire des questions brûlantes du scandale de corruption soulevé par Global Witness et la revendication syndicale sur la baisse du prix du carburant… »



avec Jeune Afrique / IMATIN.NET

Le ministère des Affaires étrangères congolais demande à l'Union européenne de rappeler son ambassadrice dans le pays, Saskia de Lang, au motif, selon une « note verbale » révélée mercredi par le quotidien Les Dépêches de Brazzaville, que le comportement de cette diplomate néerlandaise de 59 ans serait « incompatible » avec sa fonction

C'est le ministre des Affaires étrangères en personne qui est allé porter le courrier à Bruxelles. Une note verbale datée du 9 mai dans laquelle Brazzaville reproche à l'ambassadrice de l'Union Européene « un activisme contraire » à la « Convention de Vienne qui régit les relations diplomatiques entre les Etats ».

En guise d'exemple, les autorités citent notamment un courrier dans lequel Saskia de Lang demande à être reçue dans « les plus brefs délais » par la Cour constitutionnelle, dix jours après la présidentielle. Un courrier perçu comme une « injonction », « inadmissible ».

Samedi dernier, un incident est venu confirmer la brouille. Alors que le ministre des Affaires étrangères avait convié l'ensemble des diplomates accrédités à échanger sur la situation du pays, la représentante de l'UE, elle, s'est vue refuser l'accès sans autre forme d'explication. Tout juste lui aurait-on promis que le ministre la recevrait sous peu. Promesse restée lettre morte à ce jour, selon les informations de RFI.

 IMATIN.NET

Dans  la nuit du mardi à mercredi, un commissariat de police à Koutougou a été attaqué , par des individus non encore identifiés, deux éléments des Forces de défense et de sécurité (FDS) burkinabè ont été blessés dans l’attaque rapporte l’Agence d’information du Burkina (AIB).

Selon l'AIB qui cite une source sécuritaire, ‘'des individus non encore identifiés ont ouvert le feu sur le poste de police de Koutougou (135 Km de Djibo) le mardi 17 mai 2016 avant 20h30 mn(TU), créant une panique généralisée dans ce village burkinabè situé près de la frontière malienne''.

La même source précise que le poste de police qui ne compte qu'une dizaine d'éléments a fait appel à un détachement militaire situé à Déou et à la Compagnie républicaine de sécurité (CRS) de Dori.

Les échanges de tirs auraient duré une quarantaine de minutes. Un élément des FDS a été légèrement blessé (égratignures) et un autre a reçu une balle au bas ventre, précise la même source.

Le blessé grave aurait été évacué à Djibo avant son acheminement à Ouagadougou.

Les assaillants ont été repoussés mais ils ont eu le temps d'incendier un hangar qui abritait les motos des policiers et de citoyens.

Le Burkina Faso, depuis un certain temps, est confronté à la menace terroriste. Courant 2015, des hommes lourdement armés avaient attaqué la mine de manganèse de Tambao, (Nord) avant d'enlever un Roumain chargé de la sécurité des lieux.

A.YOBOUE

Marafa Hamidou Yaya, ancien ministre d’État camerounais en charge de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, a été condamné à vingt ans de prison ferme mercredi par la Cour suprême camerounaise. 

Accusé d’avoir apporté sa « complicité intellectuelle » à un montage financier destiné à détourner la majeure partie des 31 millions de dollars (Ndlr, environ 24 milliards de F CFA) destinés à l’achat d’un avion neuf pour les voyages du chef de l’État, Marafa Hamidou Yaya a été condamné à 20 ans de prison par la Cour suprême.

Arrêté le 16 avril 2012, Marafa Hamidou Yaya avait été condamné par le Tribunal criminel spécial (TCS) à 25 ans de prison ferme le 22 septembre de la même année.

Clamant son innocence, l’ancien secrétaire général de la présidence de la République avait fait appel.

Mais les juges de la Cour suprême ont confirmé mercredi 18 mai sa condamnation, tout en « allégeant » sa peine, qui est passée de 25 à 20 ans de réclusion.

L’avocat de l’accusé, Me Alice Nkom a confié qu’elle s’attendait à une telle issue. Elle évoque un jugement politique. Pour Me Alice,   « des instructions avaient été données, cela se sentait. On n’a plus de Cour suprême : chaque fois, leur verdict est un copié-collé, mot pour mot, de celui du TCS », s’offusque-t-elle.

Car elle ne comprend pas que pour une même affaire deux personnes soient condamnées à des peines différentes.

« Ce qui est extraordinaire dans cette affaire, c’est que Marafa a été condamné pour le détournement de 31 millions de dollars. Or,  Atangana Mebara, pourtant son successeur au secrétariat général de la présidence a été lui aussi condamné pour avoir détourné la même somme [le 6 janvier 2016 à 15 ans de prison, NDLR] », explique encore l’avocate.

Et de poursuivre, « En droit, si l’un est condamné, l’autre ne devrait pas l’être, puisque c’est la même affaire. C’est une condamnation politique », conclut-elle.

À 62 ans, Marafa Hamidou Yaya devra rejoindre une cellule du secrétariat d’Etat à la Défense de Yaoudé, lieu où il survit depuis plus de deux ans et demi.

Lambert Kouamé/ IMATIN.NET

Le siège de la Commission électorale communale indépendante (CECI) de Broum-Bouroum (25 km de Gaoua) a été incendié dans la nuit de mardi à mercredi par des individus non encore identifiés, selon l’AIB  de son président Sami Dah.

 L’incendie a eu lieu dans la nuit de mardi à mercredi entre 1h et 3h et tout le matériel stocké dans le cadre des municipales du 22 mai, est parti en fumée, a indiqué Sami Dah à l’AIB.
Aucune information n’a été donné concernant les auteurs commenditaire  du drame cependant une enquete est ouverte afin de faire la lumiere sur cet incident.

 A.YOBOUE / IMATIN.NET

Juliette Méadel, nouvelle secrétaire d'Etat chargée de l'Aide aux victimes du terrorisme a reçu les victimes et familles des victimes le 4 Mai dernier. Il a été question pour la secrétaire d'Etat de les informer des mesures d'exonérations pensées pour eux. Il s'agit de simplifications fiscales et administratives, pour faciliter leur vie après le choc des attaques.

Six mois après les attentats du 13 novembre, les victimes et les familles des victimes ont été reçues au ministère de l’Economie par la toute nouvelle secrétaire d’Etat chargée de l’Aide aux victimes du terrorisme, Juliette Méadel. Elle leur a annoncé des mesures de simplifications fiscales et administratives, pour faciliter leur vie après le choc des attaques.
Car le maître mot de Juliette Méadel, secrétaire d’Etat chargée de l’Aide aux victimes, c’est la simplification des démarches : « Nous voulons simplifier la vie des victimes. Les ayants droit des personnes qui sont décédées dans le cadre des attentats terroristes ne doivent pas avoir une trop lourde charge fiscale dans leurs relations avec l’administration. Et les procédures seront considérablement allégées. »

Dans la même veine, il y aura bientôt un site internet dédié aux victimes d’attentat et un référent unique au sein de l’administration. Une promesse bien venue et attendue des associations, même si Emmanuel Domenach, rescapé du Bataclan et vice-présidente de « 13 novembre Fraternité et vérité » souhaiterait que l’Etat soit plus proche et plus proactif : « On regrette toujours qu’on doive faire le premier pas, faire l’effort vers l’administration pour avoir les informations, découvrir qui a cette circulaire, découvrir qu’il y a tel document. On espère que le référent unique ne sera pas qu’un numéro qu’on appelle, mais quelqu’un qui prendra des nouvelles, notamment des blessés les plus graves qui aujourd’hui sont en pleine reconstruction, aussi bien au niveau de la santé qu’au niveau moral et mental, et qui n’ont absolument pas la tête à remplir une déclaration d’impôts ou à payer leurs impôts. »

Lenteur

Emmanuel Domenach regrette aussi la lenteur des autorités : « Juste pour vous donner une petite comparaison, en Belgique, le site internet a été fait même pas un mois après les attentats du 22 mars. Nous, ça fait six mois et on n’a toujours rien. » Et d'aller plus loin : « Il faut une loi pour permettre d’aider les victimes et que le 13 novembre, n’ait pas servi à rien. Et ça, c’est important. »

Toutes ces nouvelles mesures administratives et fiscales pour mieux accompagner les victimes d’attentats terroristes pourraient bien être inscrites dans la prochaine loi de finance.

Le gouvernement a par ailleurs annoncé que les allégements fiscaux ne seraient pas limités aux familles des victimes des attentats du 13 novembre, mais qu'ils seraient étendus à celles des attaques de Bruxelles et de Grand Bassam, en Côte d'Ivoire.

 
avec RFI / IMATIN.NET

Le feu qui ravage la région de Fort McMurray dans l'Ouest canadien ne faiblit pas, bien au contraire. Mardi 17 mai, il a encore poussé à l'évacuation de milliers d'employés des sites d'exploitation des sables bitumineux, une sorte de pétrole. L'incendie, qui a déjà ravagé plus de 355 000 hectares, poursuit sa course vers la Saskatchewan, une autre province plus à l'Est.

Un important incendie de forêts continue de sévir près de Fort McMurray dans la province canadienne de l'Alberta. Il menace désormais d'importantes installations de production de sable bitumineux.

Lundi soir, les flammes ont franchi une zone coupe-feu cruciale, où les arbres avaient été arasés pour empêcher leur progression. L'incendie a, malgré tout, avancé au nord de Fort McMurray dans des zones où se trouvent des camps d'ouvriers.

A la hâte, les employés d'un camp temporaire ont dû rassembler leurs bagages pour quitter le site menacé par l'incendie, raconte notre correspondante,Pascale Guéricolas. Plusieurs venaient d'arriver la veille pour reprendre la production arrêtée depuis plusieurs jours.

Finalement, ils ont été évacués plus au nord, dans les installations d'une autre compagnie pétrolière. Quelques heures plus tard, le feu a ravagé les quelques 665 chambres. L'incendie a aussi menacé un autre camp de travail temporaire, à quelques kilomètres. En prévention, le personnel avait coupé la végétation d'une bande forestière pour créer un espace vide autour des installations. Le feu a dévié de sa trajectoire et le camp n'a pas été touché.

Plusieurs foyers d'incendie sévissent actuellement autour de Fort McMurray, rendant l'air presque irrespirable et l'incendie ne montre aucun signe d'essoufflement. En début de semaine, le gouvernement de l'Alberta avait laissé entendre qu'il annoncerait vendredi quand les citoyens pourraient commencer à réintégrer leur maison. Aujourd'hui, cela semble beaucoup moins sûr.

 IMATIN.NET

La mine d’or de Yaramoko (ouest) exploitée par la compagnie canadienne Roxgold entrera en production en juin prochain, a-t-on appris  vendredi auprès des responsables de la société.

 Environ 78 millions de dollars ont été déjà investis sur une prévision de 110,8 millions de dollars.

Grâce à un arrangement conduit par Cormark Securities et Macquarie capital markets Canada en mars dernier, Roxgold a bénéficié de 20 millions de dollars qui serviront notamment dans l’avancement  de son projet aurifère de Yaramoko qui s’étend sur un délais maximal de 10 ans une convention l’avait déjà stipule

Les réserves minières y sont estimées à 731 139 onces soit environ 22,7 tonnes d'or brut.
La durée de vie du permis d'exploitation est de 20 ans renouvelable par période consécutive de 5 ans.

La production annuelle de Yaramoko est estimée à 98 300 onces durant les cinq premières années.

A.YOBOUE / IMATIN.NET

Le nouveau président du Brésil par intérim, Michel Temer, chargé de remplacer la mal-aimée Dilma Rousseff, n’est pas un homme populaire. Crédité de moins de 3 % des intentions de vote à l’élection présidentielle de 2018, seuls 8 % le croient capable de résoudre la crise brésilienne, selon un sondage Ibope réalisé en avril.

 Après les manifestations de Brésiliens écœurés par la corruption des élites, Michel Temer est aussi un homme embarrassé par quelques « affaires ». Début mai, le tribunal supérieur électoral de Sao Paulo l’a condamné pour le dépassement de ses dépenses de campagne en 2014. Le septuagénaire pourrait être inéligible pour huit ans. « Il peut assumer la présidence (…) mais cela créerait une situation inédite, devenant le premier président “ficha suja” de l’histoire du pays .

IMATIN.NET

Le juge Mabel Jansen a été suspendue pour avoir indigner l’opinion publique à travers des propos qui dénigre la societe africaine et la femme noire selon la Commission des Services juridiques, dans un communiqué du ministère mercredi 11 mai,

 La décision de sa suspension est liée « aux commentaires qui lui ont été attribués sur les réseaux sociaux et qui ont causé l’indignation d’une partie de l’opinion publique », poursuit le communiqué.

« Dans leur culture, une femme est là pour leur donner du plaisir. Point final », avait écrit Mabel Jansen dans une conversation Facebook privée, il y a un an, mais rendue publique dimanche 8 mai. « C’est vu comme un droit absolu et le consentement d’une femme n’est pas requis », avait-elle ajouté, déclenchant une vague d’indignation en Afrique du Sud, où les tensions raciales restent vives, 22 ans après la fin de l’apartheid.

La juge s’est défendue en affirmant que ses propos avaient été sortis de leur contexte. « Ce que j’ai dit de façon confidentielle à quelqu’un que je tentais d’aider a été sorti de son contexte et faisait référence à des affaires spécifiques », a-t-elle déclaré lundi 9 mai au journal Business 

A.YOBOUE 

  IMATIN.NET

Dans un communiqué pondu par la Cour constitutionnelle congolaise, le président de cette institution estime que le président Joseph Kabila peut demeurer au pouvoir après la fin de son mandat

« Suivant le principe de la continuité de l’État et pour éviter le vide à la tête de l’État, le président actuel reste en fonctions jusqu’à l’installation du nouveau président élu », a indiqué, le 11 mai, un arrêt de la Cour constitutionnelle en RDC lu par son président Benoît Luamba.

Cet arrêt est la réponse à la requête introduite par les députés de la majorité présidentielle qui demandaient à la Cour de statuer sur le sort du président en cas de non tenue de l’élection avant la fin du mandat de Joseph Kabila, au pouvoir depuis 15 années.

Que cache cette sortie du moins inattendue du conseil constitutionnel quand on sait que le scrutin est prévu initialement fin novembre ?

Une chose est sûre, la probabilité de la tenue de cette élection s’éloigne de plus en plus et c’est certainement pour éviter la vacance du pouvoir que la cour a agi ainsi.

Lambert Kouamé/ IMATIN.NET