Si cette affaire mérite d'y prêter attention, c'est bien parce que le capitaine des éléphants s'est fait remarquer par son absence ces derniers temps. Selon lui, il avait besoin de réfléchir et c'est chose faite puisque le joueur a enfin révélé sa décision.

Le quadruple ballon d'or africain n’a pas décidé d'en finir avec sa carrière chez les éléphants comme l'ont laisser présager ses absences lors des derniers matchs de la sélection.

C'est dans un entretien accordé à un media local que le cadet de Kolo Touré a annoncé sa décision.

« Je ne suis donc pas prêt à abandonner en si bon chemin. Je dois continuer l’aventure avec tous mes coéquipiers et montrer aux enfants et jeunes ivoiriens que la victoire de 2015 ne doit pas nous faire baisser les bras », a-t-il déclaré avant d'ajouter: « Je ne fais pas partie de la présente liste pour le match contre le Liberia. Je pense que le prochain rendez-vous après cette échéance, sera en 2016 avec la suite des éliminatoires de la Can 2017. Dans tous les cas, je serai prêt. »

A la question de savoir qu’est-ce qui a motivé son retour au sein des pachydermes, le frère de Kolo Touré a révélé avoir été convaincu par des autorités dont le président de l’Assemblée Nationale, Guillaume Soro.

« J’ai même eu des conseils avisés de certaines personnalités. J’avoue que j’ai été très touché par la marque de reconnaissance que m’a faite le président de l’Assemblée nationale. Je veux parler de Monsieur Guillaume Soro. Son franc parler m’a convaincu. Je voudrais vous rappeler que nulle part j’ai évoqué que je mettais fin à ma carrière internationale. Malheureusement, chacun y est allé de son commentaire. Je crois que c’est ce qui a motivé le président de l’Assemblée nationale avec qui nous étions en Guinée Équatoriale, lors de la Can 2015, à s’enquérir de mes nouvelles. »

Thaëïl'D.

IMATIN.NET

Le président Alassane Ouattara a reconduit la même équipe gouvernementale, déclarant qu’il ne continuera qu’avec ceux avec lesquels il a déjà travaillé. Si cette annonce fait le bonheur de certains, elle ne réjouit pas d’autres. 

Pour Mme Gba née Houhanbadji Bernadette, secrétaire nationale FPI chargée des femmes du Tonkpi, le président de la République doit être ouvert. «Ma plus grande attente est que le chef de l’Etat élu par l’ensemble des Ivoiriens soit plus ouvert et plus rassembleur. Quand il annonce qu’il formera son gouvernement avec uniquement ceux avec qui ils a travaillé, cela crée des frustrations de part et d’autre et met à mal la cohésion sociale. Le président de la République qui est le père de la nation, doit créer un cadre favorable à la réconciliation nationale. C’est à ce prix que tous les enfants de ce pays se reconnaîtront en lui et le verront comme le véritable père de la nation», soutient-elle. 

Quant à Gbato Myamin Souleymane, chef de village de Dougoueleu et ex-maire de Danané, le chef de l’Etat à l’impérieux devoir de parachever le processus de cohésion sociale. «Je souhaite que le président Ouattara achève la cohésion sociale qu’il a entamée parce que les velléités sont toujours visibles. Malgré tous les forums, l’on se rend compte que les problèmes communautaires et intracommunautaires existent. Si le président met les moyens, la Côte d’Ivoire redeviendra ce havre de paix que nous a laissé feu Félix Houphouët-Boigny. Et là, tout le monde vivra heureux sur toute l’étendue du territoire ivoirien», a-t-il souhaité. Abondant dans le même sens, Mme Veh T. Caroline, conseillère communautaire à l’Ong Asapsu, attend de ce second mandat la réconciliation de tous les Ivoiriens. «Le président de la République doit désormais gérer le pays de façon rationnelle. Il ne doit plus rester trop attaché à ces ‘profiteurs’ qui ne lui disent pas toujours la vérité. Oui le président de la République que nous qualifions de ‘nouveau champion’ doit également promouvoir l’emploi jeune», plaide-t-elle. 

Si pour le chef de l’Etat, on ne change pas une équipe qui gagne, certains, en revanche, affirment qu’une bonne équipe doit être constituée avec tous les frères de l’opposition. «Il faut que le président Ouattara soit assez courageux pour se débarrasser des extrémistes courtisans et autres charlatans. Ceux qui l’ont aidé doivent être à la touche parce qu’ils ont déjà trop mangé et sont suffisamment rassasiés. Il faut gérer désormais le pays de façon rationnelle et faire fi des considérations partisanes, privilégier la réconciliation nationale qui est l’enjeu qu’attendent tous les Ivoiriens de ce second mandat», selon N’Gouan Patrick, Pca de la Convention de la société civile (CSCI) lors du forum de gouvernance identitaire tenu à Man les 05, 06 et 07 novembre 2015. 

D Massa Solo

ABIDJAN.NET

Coup de tonnerre à la direction des jeux de la Francophonie vendredi. Le juge Zoro-Bi Epiphane a surpris plus d'un en déposant sa lettre de démission. Il quitte la direction générale des Jeux pour plusieurs raisons. Entre les problèmes de financement, d'approvisionnement. "Trop de bâtons dans les roues". 

À deux ans des jeux, la démission du président national interroge la volonté réelle des autorités ivoiriennes à tenir le pari du rassemblement de la jeunesse francophone en septembre 2017 à Abidjan.

Guerre de positionnement

Epiphane Zoro était le résultat de la guerre de positionnement entre le ministère des Sports et le ministère de la Culture et de la Francophonie. La Primature avait choisi son camp: "les jeux de la Francophonie sont d'abord culturels avant d'être sportifs". Par conséquent, la direction des jeux au ministère de la Culture. Epiphane Zoro-bi, alors directeur de la Francophonie, était tout désigné. 
Sauf que les difficultés jonchent son chemin: le financement des activités, l'approvisionnement du Trésor, les arriérés de salaires des collaborateurs... 

Zorro-Bi Epiphane est sonné par les remarques du comité international qui marque ses inquiétudes sur la capacité de la Côte d'Ivoire à tenir ses engagements. Le vendredi 6 novembre, alors qu'il est attendu pour le point trimestriel du comité de pilotage à la Primature, c'est plutôt son courrier de démission qui atterrit sur la table. 

Allah Yao, au secours...

Le comité ministériel propose rapidement le nom de l'ancien responsable de la Confejes, Allah Yao pour prendre la direction des jeux. 
Allah Yao est une personnalité connue du monde du sport en Afrique et dans le monde. Sa compétence est avérée. Allah Yao était le premier choix du ministre Alain Lobognon pour la direction des jeux de la Francophonie. À l'époque, les tenants de la thèse "jeux de la Francophonie, c'est d'abord la Culture", avaient barré son nom. "Le problème aujourd'hui, c'est de savoir si Allah Yao aura l'entre-gent nécessaire pour débloquer les questions financières.", selon un proche du dossier.
Le budget global s'équilibre en recettes et en dépenses à 28 657 483555 F CFA, essentiellement à la charge de l'Etat.

Fernand Dédeh

IMATIN.NET

Ce lundi à Abidjan, le quotidien ivoirien L’Intelligent d’Abidjan (L’IA) a été suspendu pour trois parutions, par le Conseil national de la presse, organe de régulation de la presse en Côte d’Ivoire.

Le journal sera absent du marché les mardi 10 , mercredi 11 et jeudi 13 novembre 2015. Il est reproché à l’IA d’avoir diffusé l’information relative à une prophétie d’un pasteur incriminant Stéphane Kipré dans un coup d’État, à l’approche des dernières élections ivoiriennes.

L’article a été écrit ‎depuis le 21 octobre, en plaine période de campagne, et à quelques jours du scrutin du 25 octobre 2015 en Côte d’Ivoire.

Contacté le directeur du journal Alafé Wakili, alias Charles Kouassi , qui écope lui même en tant que journaliste d’une suspension d’écriture pour un mois, a dit prendre acte de la décision de sanction.

Il a indiqué qu’il ne comptait pas introduire de recours.
Alafé Wakili a promis un retour de l’IA sur le marché dès le vendredi 14 octobre 2015 avec plus de pages, et un contenu encore enrichi et nullement émoussé par cette suspension pour faute professionnelle, et violation des règles de déontologie selon l’organe de régulation de la presse écrite ivoirienne. En près de trois ans, c’est la troisième suspension de l’IA.

Au delà du quotidien L’Intelligent d’Abidjan, des observateurs estiment que cette décision marque après les ravages de l’épisode des prophéties du célèbre Malachie qui avaient défrayé la chronique durant et après la crise postélectorale de 2111 , une tentative de mise au pas des journaux qui relaient les révélations prophétiques et messianiques de pasteurs et hommes de Dieu ivoiriens.

Récemment un pasteur relayé par des journaux, n’a pas manqué par exemple d’appeler au nom de Dieu , le chef de l’État ivoirien, à renoncer au pouvoir, malgré sa réélection.

Alice Ouédraogo

CONNECTION IVOIRIENNE.NET

Le lundi 09 novembre 2015, s’est tenue, de 17H à 18H, au siège du Rassemblement Des Républicains (RDR), sis à Cocody rue Lepic, une réunion du Bureau Politique.

Cette importante rencontre, placée sous la présidence du Ministre Amadou Soumahoro, Secrétaire Général par intérim du parti, a été consacrée à l’examen de la situation socio-politique nationale suite à l’élection présidentielle du 25 Octobre 2015.

Dans son exposé liminaire, le Secrétaire Général par Intérim du Parti, a d’abord félicité les militants et sympathisants du RDR et du RHDP, ainsi que les mouvements et associations de soutien et l’ensemble des ivoiriens qui dans un élan patriotique, se sont mobilisés massivement pour choisir le candidat unique du RHDP, le docteur Alassane OUATTARA.

Par cet acte, les ivoiriens ont écrit une nouvelle page de l’histoire de la Côte d’Ivoire en élisant, dès le premier tour, le Président Alassane Ouattara avec une majorité de 83,66% et un taux de participation de 52,86%.

Ce résultat, véritable plébiscite démontre l’expression de l’attachement du peuple ivoirien à son Président et l’adhésion claire et nette des ivoiriens à sa politique de développement économique et social entamé depuis 2011.

Par ailleurs, tirant les leçons de la longue crise qu’a connue la Côte d’Ivoire, les ivoiriens ont démontré qu’ils ont définitivement tourné la page des crises politiques, prouvant ainsi que le processus de réconciliation nationale engagé par le Président Alassane OUATTARA est irréversible.

Ce résultat est en définitive le fruit du bilan exceptionnel et de l’aura du grand homme d’Etat qu’est le Président Alassane OUATTARA.

Le Bureau Politique du Rassemblement Des Républicains, après analyse, a adopté les grandes conclusions de l’exposé liminaire du Secrétaire Général par Intérim du Parti. 

Ainsi, le Bureau Politique note avec satisfaction le soutien constant des militants et des militantes du RDR, des militants et des militantes du RHDP, ainsi que l’ensemble de la société civile à la vision et à la politique du Président Alassane OUATTARA mise en œuvre dès son accession à la magistrature suprême.

Le Bureau Politique se félicite de l’esprit unitaire qui a marqué l’ensemble du processus électoral en Côte d’Ivoire, d’abord au sein de chaque parti politique, ensuite au niveau du RHDP en vue de continuer dans la solidarité la mise en œuvre du programme de gouvernement du Président Alassane OUATTARA.

A cet égard, le Bureau Politique rend un hommage mérité au Président Henri KONAN BEDIE, Président du PDCI-RDA et Président du Présidium du RHDP, pour son engagement et son soutien total au Président Alassane OUATTARA.

Le Bureau Politique remercie et félicite l’ensemble des Présidents des Partis membres du RHDP (UDPCI, MFA, UPCI) ainsi que tous les partis politiques qui ont soutenu la candidature du Président Alassane OUATTARA.

Le Bureau Politique remercie le peuple de Côte d’ivoire, les ONG de défense de droits de l’homme, les observateurs de la CEDEAO, de l’Union Africaine, de L’Union Européenne ainsi que l’ensemble de la communauté internationale dont l’action concertée a permis au peuple de Côte d’Ivoire d’organiser une élection libre, transparente et apaisée.

Le Bureau Politique remercie le peuple de Côte d’Ivoire, pour sa conduite exemplaire et sa maturité politique tout le long du processus électoral. C’est cette maturité qui a conduit l’ensemble des observateurs nationaux et internationaux à qualifier ce scrutin d’élection crédible, transparente et incontestable.

Le Bureau Politique exprime ses vives et chaleureuses félicitations à la Direction Nationale de Campagne et à l’ensemble de ses organes ainsi qu’à tous les responsables politiques du RHDP, pour les efforts déployés et les initiatives novatrices mises en œuvre lors de la campagne électorale.

Le Bureau Politique adresse ses félicitations à tous les autres candidats à l’élection présidentielle pour leur sens de la responsabilité tout au long de ce processus, notamment après la proclamation des résultats provisoires par la Commission Electorale Indépendante.

Le Bureau Politique se réjouit de la brillante et éclatante victoire de son candidat et adresse ses félicitations les plus chaleureuses au Président de la République SEM Alassane OUATTARA.

Le Bureau Politique reste convaincu que le Président SEM Alassane Ouattara mettra à profit ce deuxième mandat pour :

poursuivre l’œuvre de développement qu’il a engagée ;
renforcer la démocratie ;
approfondir le processus de réconciliation nationale et 
intensifier les efforts d’amélioration du bien-être des populations.

Le Bureau Politique invite tous les militants, militantes, les sympathisants et le peuple ivoirien à rester et unis et solidaires autour du Président de la République, Son Excellence Alassane OUATTARA, pour la poursuite de l’œuvre de construction d’une Cote d’Ivoire émergente et l’avènement de l’Ivoirien Nouveau.


Fait à Abidjan, le lundi 09 Novembre 2015

Le Bureau Politique

ABIDJAN.NET

La demande de recomptage des voix à l’élection présidentielle ivoirienne de 2010 avait été formulée par les adversaires à Laurent Gbagbo, avant même que des partisans de celui-ci endossent eux aussi une telle requête après le second tour de la présidentielle.

Suite au 1er tour de cette élection présidentielle le 31 octobre 2010, le candidat du Pdci-Rda avait protesté contre les résultats. Henri Konan Bédié dénonçait une fraude orchestrée à son détriment et au profit du parti de Laurent Gbagbo. La coalition de l’opposition avait alors appelé à recompter les bulletins, mais cette revendication tomba dans des oreilles de sourds.

Le lendemain de la déclaration de recomptage faite le samedi 5 novembre 2010, le conseil constitutionnel ivoirien rendait les résultats définitifs du 1er tour confirmant un second tour entre Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, et n’offrait alors aucune autre issue aux réclamations de recomptage exprimées par le président du Pdci-Rda, via le Rhdp.

Devant cette situation , la conférence des présidents du Pdci, du Rdr, du Mfa et de l’Udpci fit le choix stratégique de laisser tomber la requête de recomptage des bulletins et autres, pour se mobiliser massivement derrière le candidat Alassane Ouattara , à travers une déclaration rendue publique 24 heures après celle exigeant le recomptage.

Au passage, le président du Pdci avait tenu à travers ses avocats à faire savoir, qu’il avait bel et bien introduit un recours dans les délais, contrairement aux commentaires qui avaient été faits par le président du Conseil constitutionnel. [Protestation des conseils de Bédié contre le président du Conseil constitutionnel]. Un compte paru lundi 8 novembre 2010 dans le quotidien indépendant ivoirien, L’Intelligent d’Abidjan , faisait état de ce que les avocats du candidat Konan Bédié ont animé le dimanche 7 novembre 2010 au siège du PDCI à Cocody, une conférence de presse pour répondre au Pr. Yao N’dré, Président du Conseil Constitutionnel qui avait affirmé le samedi 06 novembre lors du journal télévisé de 20 h que son institution n’avait été saisie d’aucune réclamation émanant d’aucun candidat du premier tour.
Les avocats du président du Pdci indiquaient que cette affirmation du professeur Paul Yao Ndré n’était pas exacte et laissait perplexe. Ils avaient même ajouté qu’il s’agissait d’élucubrations et d’interprétations de nature à ôter tout crédit au Conseil constitutionnel et à mettre en danger la paix précaire en Côte d’Ivoire.

Les faits rapportés par les avocats du Pdci-Rda ont font état de ce que le samedi 06 novembre 2010, le candidat Bédié, via le ministère de Me Richmond N’Da , huissier auprès du tribunal de Première instance du Plateau, s’est rendu au siège du Conseil Constitutionnel à l’effet de notifier au Président de l’institution, une requête de réclamation du candidat Bédié.
« En ces lieux, il s’est entendu sommer d’attendre d’être reçu. Il était alors 17h. Il a attendu en vain jusqu’à 19h », ont indiqué les avocats. Selon eux, il a fallu l’intervention personnelle du candidat Bédié qui a joint au téléphone le Pr. Yao N’Dré pour qu’à 19h30, l’huissier du PDCI soit reçu et sa réclamation déposée.
« Copie de cette requête a donc été servie, ainsi que l’exige la loi au Représentant du Facilitateur, au représentant spécial du SG de l’ONU et au président de la CEI », avait alors affirmé le conseil juridique de Bédié.
Afrikipresse.fr publie ci-dessous le communiqué de demande de recomptage, le communiqué de soutien à Alassane Ouattara au second tour.
Parce qu’il n’en voulait pas au candidat du Rdr qui n’était pas l’organisateur des élections, encore moins le détenteur du pouvoir exécutif et d’État, et estimant que le candidat Ouattara ne pouvait pas avoir volé ses voix, le candidat du Pdci a pu par la suite, le soutenir sans aucun ressentiment, ni aucune réserve.

Réalisé par Charles Kouassi
L’Intelligent d’Abidjan

Un violent affrontement communautaire opposant les autochtones Didas aux allogènes Malinkés a eu lieu dans le village du ministre feu Boga Doudou, ce dimanche 08 novembre 2015.

Les faits :

Tout part d’une simple dispute entre un apprenti chauffeur et son passager. Selon les informations, pendant cette discussion houleuses entre les deux hommes, le passager d’ethnie Dida a poussé l’apprenti sur la voie. Malheureusement pour ce dernier, un véhicule l’a percuté pendant sa chute causant sa mort.

Le bilan des représailles : 

Cette même nuit, la communauté malinké dont est issue l’apprenti fait une irruption dans le village Néko, située à environ 10 Km de Lakota, en vue de venger la mort de leur frère. Accompagnés de chasseurs traditionnels communément appelés Dozo, ils procèdent à la démolition des biens des villageois. Ainsi plusieurs maisons ont été pillées et incendiées. Outre ces importants dégâts matériels, des habitants nous rapportent que plusieurs blessés ont été dénombrés parmi les autochtones du village de l’ancien ministre de l’Intérieur feu Boga Doudou. Ne disposant pas de moyens proportionnels à ceux des dozos (ayant des armes à feu) pour les affronter, des villageois ont pris la fuite. 

Le calme est revenu grâce à l’intervention des autorités préfectorales.

B.L 

 IMATIN.NET

Abidjan (Côte d'Ivoire) - Le Concours d'entrée à l'Ecole nationale d'administration (ENA) a été ouvert, lundi, aux diplômés ivoiriens, a annoncé la Directrice générale de cette école, Salamata Traoré.

Pour participer à ce concours, les diplômés sont invités à faire acte de candidature sur le site internet de l'ENA du 9 novembre au 29 janvier prochain. Les frais d'inscription s'élèvent à 35 000 FCFA pour le concours direct et à 40 000 FCFA pour le concours professionnel.

"Il y a tout un process avec beaucoup de procédures pour que ceux qui vont être déclarés à l'issue du concours soient ceux qui méritent de rentrer à l'Ecole nationale d'administration", a expliqué la Directrice générale de l'ENA, Salamata Traoré, sur les antennes de la Télévision nationale première chaîne , de la Radio télévision ivoirienne (RTI, service public).

Le concours d'entrée à l'ENA a été suspendu en 2011 sur décision du gouvernement en vue d'une meilleure connaissance et d'un meilleur contrôle des effectifs des fonctionnaires et agents de l'Etat. Il a été relancé en juillet 2014 avec des réformes majeures avant d'être suspendu à nouveau après le limogeage d'Evelyne Yapo de la Direction générale de l'ENA.

LS

ABIDJAN.NET

La France n’en finit pas d’encourager le Président Ouattara à accélérer la réconciliation. Ce qu’il promet, et qu’il a indiqué dans son discours d’investiture.

«Cette élection était une étape importante pour le retour de la Côte d’Ivoire à la paix et vers la réconciliation des Ivoiriens ». Rappel de la substance du coup de fil de félicitations de François Hollande à Alassane Ouattara, au lendemain de la victoire du second à la présidentielle. C’était le 28 octobre. Des propos qui, selon des sources, en disent long sur les attentes de l’Elysée, de ce second mandat. Ces confidences affirment que la France, quoique discrète lors du scrutin en Côte d’Ivoire, n’en demeure pas moins soucieuse de la situation qui prévaut dans ce pays. Paris fait donc de la décrispation politique une préoccupation, et s’en est ouvert plus d’une fois au chef de l’Etat ivoirien. Aussi, la dernière interview du candidat d’alors à sa propre succession pour le vote du 25 octobre, a fait tilt dans les couloirs de l’Exécutif français. « Aujourd’hui, je peux dire que je crois plus du tout en ces gouvernements d’union. Je suis libéral et qu’est-ce que j’aurais à faire avec des gens du Fpi qui sont socialo-marxistes ? » s’était interrogé le Président Ouattara au cours de ces échanges avec des médias français, pour réfuter toute collaboration future avec l’opposition.

« Si c’est le prix à payer pour qu’il n’y ait pas de réconciliation politique, je suis prêt à le payer. La réconciliation politique se réglera toute seule, car notre coalition (le Rhdp) représente plus de 85% des Ivoiriens », a-t-il ajouté, au grand dam de l’Elysée qui, soutiennent des indiscrétions, a apprécié modérément cette position. C’est que la France tient à l’accalmie sociopolitique qui prévaut en ce moment, et s’engage à la préserver. C’est pourquoi, révèlent ces confidences, François Hollande a demandé à son homologue d’Abidjan de baisser le ton, et d’aller résolument à la réconciliation. L’intervention en douceur de la France a dû faire son effet. Le 3 novembre, lors de son investiture, le Président Alassane Ouattara s’est une fois de plus montré disposé à recoller les morceaux de la cohésion sociale. Dans son agenda, figure en bonne place la réconciliation nationale. « Cette vision de notre nation qui se traduira par une Côte d’Ivoire nouvelle et un Ivoirien nouveau va nécessiter des changements dans nos institutions, dans notre façon de travailler, dans notre façon de penser », a-t-il concédé, avant d’en venir au fait.

« C’est dans ce contexte (…) que je vais, dans les prochaines semaines, prendre deux initiatives. Tout d’abord nous devons renforcer le processus de réconciliation nationale, par de nouvelles consultations que j’entreprendrai avec la Conariv et les autorités traditionnelle. Ce processus nous permettra d’accélérer la réconciliation des filles et des fils de notre pays », a confié le chef de l’Etat. Il invite donc « particulièrement les femmes et les hommes politiques à saisir cette nouvelle opportunité de rassemblement de notre nation ». Message envoyé aux opposants, notamment aux partisans de l’ex-Président, Laurent Gbagbo. Le chef de l’Etat va séjourner pour quelque temps en France. Si son programme est inconnu, Alassane Ouattara pourrait échanger avec François Hollande sur le sujet.

Guillaume N’GUETTIA

IMATIN.NET

Le Parlement de Catalogne a adopté lundi une résolution sans précédent déclarant le début de la rupture avec l'Espagne et le lancement d'un processus qui doit aboutir à la création d'une république indépendante au plus tard en 2017. Septante-deux députés indépendantistes (sur 135) ont adopté le texte qui lance ce processus visant à créer "un Etat catalan indépendant prenant la forme d'une République".

Les partisans d'un maintien en Espagne ont accueilli le résultat du vote debouts, déployant des drapeaux de l'Espagne et la Catalogne.

Le Parlement régional de cette région au coeur de l'Europe méditerranéenne de 7,5 millions d'habitants, représentant 20% du PIB de l'Espagne, est issu d'un scrutin organisé le 27 septembre centré sur la question de la sécession. Ces élections ont été emportées par les indépendantistes, qui ont gagné une majorité des sièges (72 sur 135) sans pour autant obtenir la majorité absolue des voix (47,8%).

L'Espagne va contester
Le gouvernement espagnol conservateur de Mariano Rajoy a promis de contester le processus d'indépendance au plus vite devant la Cour constitutionnelle. 

Le texte, une "rupture", selon Anna Gabriel du parti indépendantiste CUP (Candidature d'unité populaire, extrême gauche) lance une "feuille de route" vers la séparation. Le Parlement régional, "détenteur de la souveraineté", ne s'estime désormais plus "tributaire des décisions des institutions espagnoles, et en particulier de celles de la Cour constitutionnelle". La résolution prévoit aussi le lancement de travaux parlementaires pour mettre en place une administration fiscale indépendante et une sécurité sociale.

 IMATIN.NET

On ne cessera jamais de décrier l’insécurité à Abidjan ! Après les destins tragiques d’Awa Fadiga, Abogny Claude Larissa, etc. dus à l’insécurité dans la capitale ivoirienne, une mort brutale vient d’enlever à l’affection de sa famille et de ses amis l’un des jeunes cadres les plus prometteurs de la Côte d’Ivoire. 

Il s’appelle Dosso Massé. Jeune officier supérieur des Douanes à seulement 34 ans, il est le sous-directeur de la statistique et conseiller du Directeur Général de la Douane ivoirienne Coulibaly Issa.

Issue de l’École nationale supérieure de statistique et d'économie appliquée (ENSEA) dans la promotion 2009, il est l’un des meilleurs de sa promotion.

Malheureusement, on parlera de jeune cadre au passé...

En effet, Dosso Massé, fils de Fizanlouma dans la sous-préfecture de Mankono, a été sauvagement battu dans la nuit du 3 au 4 novembre 2015 à son domicile dans la commune d’Adjamé.

Les circonstances de sa mort :

Selon les informations, dans la soirée du mardi 3 novembre, le jeune officier des Douanes regardait le débriefing du match de la Champion’s League à son domicile lorsqu’il a reçu la visite de quidams lourdement armés.
Vivant dans un appartement au 1^er étage d’un immeuble au quartier Paillet, il était ce jour en compagnie de ses filles de ménage ; son épouse venant de donner naissance à leur enfant avait décidé de retourner en famille pour s’occuper de leur môme.

A l’intérieur de la maison, les malfrats n’ont pas eu du mal à tenir en respect les deux servantes avec leurs armes et se sont mis à battre l’officier. 

Après leur forfait, ils l’ont ensuite jeté par la fenêtre du premier étage de l’immeuble, avant de vider sa maison en emportant avec eux son véhicule de commandement.

C’est dans un état très critique que Dosso Massé a été retrouvé par ses voisins. Il a ensuite été évacué d’urgence dans une clinique à Abidjan où il a rendu l’âme au soir du jeudi 05 octobre 2015.

Sur les traces de ses assassins :

La direction des douanes avec à sa tête le DG Coulibaly Issa, a envoyé une équipe pour faire l’état des lieux. Mais selon les dernières informations, l’enquête piétine si bien que c’est seulement hier (dimanche 08 novembre 2015) que les enquêteurs de la Police judiciaire ont ouvert la procédure aux fins d’élucider les circonstances de la mort du jeune officier.

Ce drame est-il un assassinat ? En tout cas, cette hypothèse est dans toutes les lèvres.  En effet, en tant qu’Expert en statistique, certaines langues révèlent que Dosso Massé aurait découvert des éléments suspects au sein de la Douane.  S’agit-il d’une attaque ciblée ? En attendant les assassins courent avec leur butin…

Les réseaux sociaux en action :

Depuis l’annonce de cette triste nouvelle, les utilisateurs des réseaux sociaux expriment leur indignation. A ce titre, le hashtag #justicepourdossomasse a été créé pour protester afin que justice soit rendue.

Programme des obsèques :

La levée du corps de DOSSO MASSE est prévue ce lundi 09 novembre 2015 à 13H à IVOSEP Treichville suivi de l’inhumation le lendemain à 10H à Fizanlouma dans la sous-préfecture de MANKONO.

La rédaction d’Imatin.net présente ses condoléances à la famille de l’illustre disparu.

 IMATIN.NET

Suite à la brillante réélection du Président Alassane OUATTARA, candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), à l’élection présidentielle d’octobre dernier, et vu le score de 97.91% réalisé par la région de la Bagoué, le Ministre Bruno Nabagné KONE, fils de ladite région, a tenu à remercier à sa façon les acteurs de la campagne. C’est donc autour d’un convivial repas à son domicile qu’il leur a exprimé sa gratitude et sa reconnaissance, en présence des cadres et du Directeur National de Campagne Adjoint chargé de la Mobilisation, le Ministre Adama BICTOGO.
Au cours de sa brève allocution, le Ministre Bruno KONE a tenu à remercier ses invités pour leur présence. Il s’est ensuite réjoui du score très honorable de la région et surtout du faible taux de bulletins nuls, fruit de travail de formation sur le terrain. Ce qui a conféré à la Bagoué, d’occuper le 5ème rang au niveau national. Rappelant l’esprit de cohésion et d’unité qui a prévalu tout au long de la campagne, le Porte-parole du Gouvernement a voulu témoigner, au nom de la Direction Régionale de Campagne, toute sa reconnaissance et féliciter les acteurs politiques et les populations pour leurs contributions morales, matérielles et financières. Il a aussi témoigné toute sa reconnaissance aux aînés et aux chefs pour leurs implications particulières dans ladite campagne. Bruno KONE a plaidé pour que l’élan de solidarité et d’unité évoqué plus haut se perpétue pour le rayonnement de toute la région, et invité les femmes à œuvrer pour le maintien de cet esprit d’union.
La campagne pour la présidentielle, il faut le dire, a permis de voir l’unité des filles et fils de la région. En effet, les populations, les cadres, les chefs traditionnels et religieux, les élus et responsables politiques se sont fortement mobilisés pour accorder un second mandat au Président Alassane OUATTARA. 

Dans une ambiance chaleureuse et fraternelle, les ressortissants des départements de Boundiali, Kouto et Tengrela résidant à Abidjan ont célébré la victoire de leur candidat, en attendant une fête beaucoup plus grandiose qui réunira, cette fois, toutes les populations de la région. 
Prenant la parole, Monsieur Siama BAMBA Président du Conseil Régional de la Bagoué et Directeur Régional de Campagne, a tenu à rendre un hommage appuyé à son frère Bruno KONE d’une part, pour son action en faveur de l’unité des filles et fils de la région, et d’autre part, pour sa présence constante sur le terrain ainsi que pour son apport matériel et financier lors de la campagne. Toute chose qui, selon lui, a contribué au plébiscite du Président de la République, Son Excellence Alassane OUATTARA avec le score de 97.91%.

ABIDJAN.NET

Le directeur général des impôts, dans un communiqué rendu public le 30 octobre 2015, a informé les contribuables «qu’une opération spéciale de recouvrement des arriérés des impôts se déroulera du 5 au 15 novembre 2015 sur toute l’étendue du territoire national », avant de conclure par cette menace: «Tous les contribuables qui ne se présenteront pas dans ce délai, feront l’objet de poursuites en recouvrement forcé par toutes les voies de droit, y compris la fermeture d’établissement.»

Sur le principe, rien à redire à cela. Sauf que voilà : le directeur général des impôts ne dit pas toute la vérité. A l’analyse du code général des impôts 2015, l’on constate en effet que Ouattara a maintenu l’exonération jusqu’en 2017 des zones centre, nord et ouest, qu’il a ordonnée peu après son investiture en juin 2011. Oui, vous avez bien lu : jusqu’en 2017. En effet, l’article 12 ter dudit code dispose (http://dgi.cgici.com/indexs.htm) :

«1°- Sont affranchies de l’impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux, les entreprises agro-industrielles intervenant dans les secteurs du coton, de l’anacarde et du karité créées, réimplantées ou rouvertes avant le 31 décembre 2012 en zones Centre, Nord et Ouest au titre des exercices clos au 31 décembre 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015. Cette exonération est ramenée à 75% au titre des exercices clos au 31 décembre 2016 et 2017.

2°- Sont affranchies de l’impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux ou sur les bénéfices agricoles les entreprises créées, réimplantées ou rouvertes avant le 31 décembre 2012 en zones Centre, Nord et Ouest au titre des exercices clos au 31 décembre 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015. Cette exonération est ramenée à 75% au titre des exercices clos au 31 décembre 2016 et 2017.»

Ainsi donc, alors que Pascal Abinan, grand promoteur de la campagne de Ouattara, promet un harcèlement fiscal à certains contribuables, d’autres en sont exemptés. Et pas n’importe lesquels : il s’agit ici en majorité des sociétés appartenant aux pontes du régime actuel, tous ces animateurs et maîtres d’œuvre de la rébellion, qui ont endeuillé et ensanglanté la Côte d’Ivoire pendant plus d’une décennie pour installer leur mentor au pouvoir.
Dans sa logique de protection, de rétribution et même de promotion des criminels de son camp et d’enrichissement maximal au détriment de toutes les règles de bonne gouvernance, Ouattara a donc là aussi mis en œuvre un chapitre hallucinant de la révoltante doctrine du rattrapage ethnique, clanique et familial créée par ses soins et qu’il revendique fièrement depuis 2012.

Non contents d’avoir pendant des années spolié le trésor public ivoirien et appauvrit les populations en soustrayant des caisses de l’Etat les deniers publics et les ressources naturelles de la zone centre, nord et ouest sous leur contrôle à travers la Centrale, les hommes de Ouattara peuvent continuer de se remplir les poches de façon scandaleuse, grâce à leur chef qui s’est empressé, une fois installé dans le fauteuil présidentiel, de prendre une ordonnance en ce sens.

Ainsi, pendant que la grande masse des Ivoiriens tire le diable par la queue et s’enfonce dans la misère, pendant que la pression fiscale s’accroît sur la plupart des entreprises, qui traversent, tant bien que mal, des périodes de vaches maigres, celles qui appartiennent à ses proches continuent d’enrichir leurs propriétaires en les exonérant du paiement des impôts sur les bénéfices industriels et commerciaux.

Ceci n’est qu’un nouvel épisode du scandale permanent qui caractérise le règne d’Alassane Dramane Ouattara comme président de la République, qu’il vient de prolonger de cinq ans en se reconduisant à la tête de l’Etat ivoirien après une mascarade électorale, à l’issue de laquelle il a été désavoué par 59% des inscrits de la liste électorale.

http://lider-ci.org/le-scandale-permanent-les-proches-de-ouattara-exoneres-dimpots/

La ministre Affoussiata Bamba-Lamine, la Directrice Régionale de Campagne du RHDP lors de la présidentielle 2015, sait reconnaître le travail bien fait. Et elle l’a démontré le samedi 7 novembre 2015, en témoignant sa gratitude aux populations de la commune de Cocody (jeunes, femmes et vieux, chefs religieux et traditionnels …), pour le travail abattu qui a vu la réélection du Président Alassane Ouattara, le 25 octobre 2015. C’était à l’occasion d’un déjeuner de reconnaissance qu’elle a organisé à leur endroit, au quartier général de campagne, à Cocody Lycée Technique. « Si j’ai organisé ce déjeuné convivial, c’est pour vous dire merci pour tout ce que vous avez fait pour qu’Alassane Ouattara soit reconduit à la tête de notre pays. Cette victoire écrasante que certain qualifient de plébiscite (83,66% des suffrages au plan national), est aussi à mettre à l’actif de la commune de Cocody. Vous avez honoré mon équipe de campagne. Je me devais de vous retourner l’ascenseur », a laissé entendre la ministre Bamba. En effet, lors de cette présidentielle, le candidat unique du RHDP a obtenu à Cocody, un score beaucoup plus élevé qu’en 2010. Dans la commune présidentielle, Alassane Ouattara a recueilli 73,75% des voix, contre 40,58% après le second tour en 2010, selon les résultats proclamés par la CEI. Soit, plus de 33%. Un résultat plus que satisfaisant pour la DRC. « Pendant cette campagne, vous avez beaucoup fait. Vous avez permis à notre candidat de presque doubler son score de 2010. Cela est dû à votre grande mobilisation. Vous avez décidé de voter massivement pour lui. Soyez en sûr, le Président Alassane Ouattara se souviendra de ce geste, lors de ce deuxième mandat. Il mettra fin au chômage de vos enfants, à travers le projet emploi-jeune, et financera les projets de vos femmes à travers le Fond d’Aide aux Femmes de Côte d’Ivoire (FAFCI) », a-t-elle promis. 
La DRC de Cocody a par ailleurs, salué « la maturité politique » dont ont fait preuve les Ivoiriens, lors de cette présidentielle. « La première élection sans violence », a-t-elle soutenu. Affoussiata Bamba-Lamine n’a pas manqué de féliciter les autres candidats de cette présidentielle, pour « leur grand sens du fair-plays. Car, non seulement, ils ont vite reconnu leurs défaites, mais ils sont tous venus à la cérémonie d’investiture de Ouattara. C’est la preuve que notre jeune démocratie est en train de rejoindre les grande démocraties du monde ».

J H K

ABIDJAN.NET

Le niveau d’endettement est passé de 34,2 du Pib à 37,5% en 2015.

C’est ce qu’indique le dernier rapport de l’agence de notation américaine, Moody’s, rendu public le 5 novembre dernier [lire rapport ici]. Pis, selon les projections de cette agence, la dette devrait osciller « entre 40-45% » du Pib « au cours des prochaines années ». Sur la question de l’endettement, nombreuses analyses économiques ont soutenu récemment que la Côte-d’Ivoire ploie sous un taux qui avoisine celui qu’elle a connu, à la veille de l’obtention du programme Ppte (Pays pauvre très endetté). Le président ivoirien monsieur Ouattara dans une récente interview reconnaissait le niveau relativement élevé de cette dette, tout en minimisant les effets, 45-50% étant selon lui un taux normal… Avec Soir Info lire suite de l’article.

 connection ivoirienne

Où en sommes-nous avec l’ENA ? Où voulons-nous aller avec l’ENA ? Comment y arriver ? Avec quels moyens ? Voici autant de questions sur lesquelles l’ENA et sa tutelle, le Ministère de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative, ont porté des réflexions au cours d’un atelier de pré-validation qui s’est tenu du 21 au 23 avril 2015 à Grand Bassam. A l’issue des travaux, au cours de ces rencontres, des conclusions et recommandations ont été formulées au niveau de la formation initiale, de la formation continue, du développement de la recherche et de l’ingénierie administrative ainsi que sur le renforcement de la gouvernance de l’ENA.
C’est donc le projet final de ce plan stratégique 2015-2020 que l’ENA et ses partenaires s’apprêtent à valider le mercredi 11 novembre 2015 toujours à Grand Bassam. 
Nul doute qu’à l’issue de cet autre atelier, une nouvelle ENA verra le jour quant à son fonctionnement pour son repositionnement en tant qu’établissement d’élite. 

ABIDJAN.NET

Le chef de l’Etat du Niger, Mahamadou Issouffou, 63 ans, a été investi, samedi, candidat à l’élection présidentielle du 21 février 2016 par sa formation politique, le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (Pnds). Parti ami du Fpi, le Pnds a invité l’ex-Premier ministre, Pascal Affi N’Guessan, président du Fpi, à cette cérémonie d’investiture du candidat Mahamadou Issouffou. Selon des sources proches de la direction du Fpi, une délégation du Front populaire ivoirien conduite par M. Affi et comprenant Mme Christine Konan, vice-présidente du parti et secrétaire nationale par intérim des femmes du Fpi (Offpi), a quitté Abidjan, vendredi, pour prendra part, samedi dernier, à la cérémonie qui s’est tenue au palais des sports de Niamey, capitale du Niger. 
Pascal Affi N’Guessan a été reçu plus tard, a-t-on appris, par le président nigérien Mahamadou Issouffou en marge de l’investiture. C’est la deuxième rencontre entre les deux personnalités. La première date du samedi 21 mars 2015. Affi N’Guessan était accompagné de l’ex-ministre des Affaires étrangères, Alcide Djédjé, secrétaire général adjoint du Fpi chargé des relations diplomatiques et de la coopération internationale. Au menu des échanges, les questions liées, entre autres, à la libération du président Gbagbo détenu injustement à la Cpi depuis le 30 novembre 2011 ainsi que des autres prisonniers politiques, et au repositionnement du Fpi sur l’échiquier international par le réchauffement de ses relations avec l’International socialiste. La délégation du Fpi devrait regagner Abidjan, hier, dimanche 8 novembre 2015.


Didier Depry

ABIDJAN.NET

Le nouveau Directeur des opérations de la Banque mondiale (BM) en charge du Benin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée et Togo, avec résidence à Abidjan, Pierre Laporte a pris fonction dans la capitale économique ivoirienne, a appris APA de source officielle à Abidjan.

Selon une note d’information de cette institution financière internationale transmise, dimanche soir, à APA, M. Laporte, de nationalité Seychelloise et Economiste de formation a effectivement pris fonction depuis le 1er novembre dernier.

Avant sa nomination à Abidjan, il a exercé d’importantes fonctions dans son pays, notamment comme Ministre des Finances, du commerce et de l’investissement, de mars 2012 à janvier 2015. Auparavant, il était représentant résident du Fonds monétaire international (FMI) au Niger de 2005 à 2008 et fut nommé plus tard gouverneur de la Banque centrale des Seychelles.

Pierre Laporte a joué un rôle décisif dans le décollage économique de son pays, en initiant des reformes qui ont permis aux Seychelles de maintenir une solide stabilité macro-économique et financière, tout en favorisant un développement durable soucieux des équilibres économiques et sociaux, rappelle-t-on.

Succédant à Ousmane Diagana, M. Laporte arrive en Côte d’Ivoire au moment où le Groupe de la Banque mondiale, avec ses trois principales entités (BIRD-SFI et MIGA), s’est doté en septembre dernier d’un nouveau cadre de partenariat qui prévoit un programme de prêts et d’investissement d’environ 3 milliards USD, soit près de 1500 milliards de FCFA.

LS/APA